-

@ Louis Dupont
2025-03-03 14:47:43
(Le français suit) I have the feeling of two brothers trying to remove the speck from each other’s eye but failing to see the beam in their own.
1. To liberal democracies, I say: The war in Ukraine, led by NATO, is a bad war that could have easily been avoided and would not have happened if NATO had respected the logic that applies to a country like Ukraine, adjacent to a great power, Russia. As a counterexample, would the United States accept a Russian or allied military presence on the Mexican border? It is so obvious that denying it is pure bad faith. I will not shed tears over your graves.
2. To the populist far-right, I say: To borrow the words of Le Monde’s editorial, too often, the denunciation of attacks on freedom of expression serves to mask the defense of the economic model of social media platforms owned by billionaires who, by promoting confrontation and fake news, spread hatred, hinder informed debate, and undermine democracy. Behind the idea of unlimited “free speech” lurks “the promotion of a far-right ideology eager to replace the rule of law with the law of the strongest, to the detriment of policies protecting social rights, women, and other victims of discrimination.”
Regarding political history, let it be noted that “this situation is the result of three decades of economic liberalism, which institutional left-wing forces have also embraced” (Alain Lipietz).
“It must be acknowledged: Trump’s United States is no longer a protection but a threat to democracy in Europe.”
[Les Etats-Unis de Donald Trump, une menace pour la démocratie en Europe](https://www.lemonde.fr/en/opinion/article/2025/02/21/trump-s-united-states-is-now-a-threat-to-democracy-in-europe_6738413_23.html)
**
J’ai le sentiment de deux frères qui essaient d’enlever la paille dans l’œil de l’autre, mais ne voient pas la poutre dans le leur.
1. Aux démocraties libérales, je dis : La guerre en Ukraine menée par l’OTAN est une mauvaise guerre qui aurait facilement pu être évitée et qui n’aurait pas eu lieu si l’OTAN avait respecté la logique s’appliquant à un pays, l’Ukraine, adjacent à une grande puissance, la Russie. En contre-exemple, les États-Unis accepteraient-ils une présence militaire russe ou de leurs alliés à la frontière avec le Mexique ? C’est tellement évident que c’en est de la mauvaise foi. Je n'irai pas pleurer sur vos tombes.
2. À l’extrême-droite populiste, je dis : Pour reprendre les termes de l’éditorial du journal Le Monde, trop souvent la dénonciation des entorses à la liberté d’expression masque la défense du modèle économique de médias sociaux détenus par des milliardaires qui, en promouvant la confrontation et les fake news, diffusent la haine, entravent les débats éclairés et sapent la démocratie. Sous la conception d’un « free speech » sans limite, « pointe la promotion d’une idéologie d’extrême droite avide de substituer la loi du plus fort aux politiques de défense des droits sociaux, des femmes et des autres victimes de discriminations ».
En ce qui concerne l’histoire politique, qu'il soit noté que « cette situation résulte de trois décennies de libéralisme économique, auxquelles se sont ralliées les forces de la gauche institutionnelle » (Alain Lipietz).
« Il faut se rendre à l’évidence : les Etats-Unis de Trump ne constituent plus une protection mais une menace pour la démocratie en Europe. »
[Les Etats-Unis de Donald Trump, une menace pour la démocratie en Europe](https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/02/21/les-etats-unis-de-trump-menace-pour-la-democratie-en-europe_6557361_3232.html)